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80’s, retour sur les années fastes de Spielberg

80’s, retour sur les années fastes de Spielberg

Avec son dernier film, The Fabelmans, nominé aux Golden Globes et aux Oscars, Steven Spielberg vient encore un peu plus marquer l’histoire du 7e art. Ce biopic retrace la jeunesse du réalisateur et ses premiers pas dans l’industrie du cinéma. Dans les années 80, le réalisateur a notamment acquis un patrimoine immobilier conséquent, qui impressionne autant que sa filmographie. Ces années prospères ont propulsé le réalisateur prolifique sur le devant de la scène internationale. Retour sur une ascension fulgurante qui pourrait presque faire l’objet d’un…film signé Spielberg.

 

Steven Spielberg fait partie des grands noms d’Hollywood, si ce n’est le plus grand. Après cinquante ans de carrière, c’est la première fois que le réalisateur raconte sa propre vie à l’écran. Avec The Fabelmans (2022), il signe un film autobiographique intime et touchant, lauréat des Golden Globes et nominé sept fois aux Oscars. Rien que ça. Le film retrace la vie des Fabelman, une famille juive modeste dans l’Amérique des années 50. On suit l’histoire du point de vue de Sammy (Gabriel LaBelle), de ses inspirations dans sa tendre enfance à ses premiers pas dans l’industrie du cinéma.

 

 

Steven Spielberg a toujours été discret en ce qui concerne sa vie privée. Et son image était étroitement liée aux films qu’il a réalisés. Mais même si l’on en sait peu sur les hobbies du réalisateur, son attrait pour les biens immobiliers a toujours été remarqué. Et l’achat de ses propriétés ainsi que ses films rythme le parcours du cinéaste. « La seule différence entre rénover sa maison et réaliser un film, c’est que pour la maison, c’est moi qui paie », avait-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à AD US.

 

Au fil des ans, Steven Spielberg a acheté et vendu plusieurs propriétés, de Malibu à New York, en passant par East Hampton et Naples, en Floride. Petite revue de ces propriétés acquises par Steven Spielberg, de même que des films marquants de sa carrière jusque dans les années 90.

 

1983 : résidences à Manhattan et les Hamptons / E.T. et La Quatrième Dimension

 

Après un premier succès mondial en 1975 avec Les Dents de la Mer, Steven Spielberg commence à se forger un nom dans le monde du cinéma. Ce dernier confirme définitivement son statut de réalisateur d’échelle mondiale, avec la sortie de E.T., l’extraterrestre en 1982. Au début de sa carrière, il vit avec sa (première) femme Amy Irving entre deux propriétés : un appartement à Manhattan et une maison d’été des Hamptons, au nord-est de Long Island, dans l’État de New York. Cette dernière fait partie d’un complexe de 1,5 hectares, dont la propriété principale est une ancienne grange hollandaise du XVIIIe siècle. Il la rénove avec l’architecte Charles Gwathmey et rebaptise la maison « Quelle Barn ».

 

 

À la même époque, l’appartement de Spielberg à Manhattan se trouve au 17e étage de l’immeuble San Remo, une coopérative d’habitations très convoitées. Mais on ignore pour quel montant le réalisateur a fait l’acquisition de cette habitation d’une superficie de 557 mètres carrés, avec vue imprenable sur Central Park.

 

 

Spielberg alterne pendant plusieurs années entre ces deux propriétés, et sort en 1983 La Quatrième Dimension, une nouvelle réalisation qui marquera sa filmographie. Le film raconte l’histoire d’une maison de retraite, dans laquelle un certain M. Bloom réapprend l’enfance aux vieillards, qui retrouvent leur apparence de jadis.

 

 

1985 : un manoir à Pacific Palisades / La Couleur Pourpre

 

Steven Spielberg possède déjà deux autres maisons à Los Angeles lorsqu’il fait l’acquisition d’une magnifique propriété à Pacific Palisades, qui devient alors sa résidence principale. En effet, sa garçonnière à Coldwater Canyon et sa maison de plage à Malibu n’étaient destinés qu’à être occupés à temps partiel. La nouvelle résidence, beaucoup plus grande, est idéale pour allier vie de travail et de famille, après la naissance de son fils. Il s’agit d’un manoir en stuc de 930 mètres carrés, avec un toit en tuiles, situé sur une colline de 1,2 hectare surplombant la ville. Spielberg fait cette fois appel à l’architecte Harry Newman pour rénover certaines parties de la propriété. Il double la superficie à 1 858 mètres carrés, installe un home-cinéma sur le thème du Hobbit, ajoute un aquarium de 530 hectolitres dans la salle de bains principale, une maison d’amis et un bureau. En 2013, un vignoble est même ajouté à la propriété. Sa valeur a été estimée à plus de 100 millions de dollars par le site Celebrity Net Worth.

 

 

L’histoire de ce manoir séduit Spielberg : parmi ses anciens propriétaires, on liste ainsi Douglas Fairbanks Jr (acteur), David O. Selznick (producteur), et Bobby Vinton (chanteur).

 

La filmographie de Spielberg, père pour la première fois, aborde désormais des sujets différents, moins orientés sur le cinéma dit de divertissement, et plus axés sur l’Histoire. La Couleur Pourpre est diffusée la même année que l’acquisition de sa maison, en 1985. Le film raconte la vie douloureuse d’une famille noire aux États-Unis du début au milieu du XXe siècle.

 

 

1989 : deux maisons à Malibu / Indiana Jones et la Dernière Croisade

 

À ce stade de sa carrière, Steven Spielberg est désormais un réalisateur affirmé. Il connait de grands succès avec la sortie des deux premiers épisodes d’Indiana Jones, avec Les Aventuriers de l’arche perdue (1981) et Indiana Jones et le Temple maudit (1984). Avec la sortie d’un troisième volet en 1989, Indiana Jones et la Dernière Croisade, le réalisateur marque encore le cinéma des années 80, que l’on appelle l’ère Spielberg.

 

 

Incontournable, et attendant sa consécration ultime (qui arrive dans les années 90), Spielberg achète deux maisons situées à Malibu. Il acquiert la première pour un montant de  3,4 millions de dollars, puis la seconde en 2000, pour 3,2 millions de dollars. Cette dernière composée de deux parcelles de plus d’un demi-hectare, comprend une maison principale de 672 mètres carrés et une maison d’amis indépendante. Elle est composée de sept chambres et huit salles de bains, ainsi que d’un salon multimédia avec une cheminée, une salle à manger et un home-cinéma. La salle de séjour principale, située au deuxième étage, dispose d’une terrasse en bord de mer, d’une salle de massage et d’une bibliothèque privée. Steven Spielberg et sa nouvelle femme, Kate Capshaw, la vendront finalement pour 26 millions de dollars en 2015.

 

Le patrimoine immobilier, tout comme la filmographie de Steven Spielberg ne peuvent être résumés de manière exhaustive. Que dire de chef-d ’œuvres tels que La Liste de Schindler, Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, ou Pentagon Papers ? Le réalisateur américain a encore acquis en 2008 une nouvelle maison à East Hamptons, un yacht de 110 mètres en 2010, ainsi qu’un jet privé. Difficile de tenir une liste précise…

 

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Photo à la Une : ©Presse


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